dimanche 10 avril 2016

ALGERIE...Le POUVOIR ALGERIEN COMMENCE PAR SES CAPRICES, (MÊMES S'IL N'A PAS EU TORD DE PROTESTER SUR LES ALLEGATIONS DIFFAMATOIRES SUR LE PRINCIPE DU JOURNAL LE MONDE...POUR ÊTRE JUSTE......) A DEPASSER LES BORNES DE LA DIPLOMATIE CONSENSUELLE..AU MOMENT OU LE PREMIER MINISTRE MANUEL VALLS VIENT AVEC UN ESPRIT POSITIF, LE POUVOIR DEPLOIE UNE PARANOIA DE PACOTILLE .....EN INSULTANT LES JOURNALISTES D'OPINION DU MONDE QU'ILS SAVENT FLATTER PAR AILLEURS QUAND ILS EN ONT BESOIN......LA RECOMPENSE MEDIATIQUE DE CE POUVOIR A BOUT DE SOUFFLE....QUI SERA COMPTABLE DE TOUS SES MEFAITS DEVANT SON PEUPLE EST LA REPONSE DU BERGER A LA BERGERE QUE NOUS FAISONS PARVENIR A L'OPINION DES DEUX RIVES ....APRES LA COLONISATION FRANçAISE, LE PEUPLE ALGERIEN SUBIT DEPUIS 1988, UNE AUTRE FORME DE COLONISATION DEMOCRATIFORME..AVEC UNE LIBERTE DE LA PRESSE A MINIMA....AVEC CAPACITE LEGALE DE METTRE LES JOURNALISTES EN PRISON OU FERMER UNE CHAINE D'INFORMATION MANU-MILITARI..........PAR LES CLANS AU POUVOIR, UNE INDEPENDANCE DONC DE CIRQUE SAUF POUR LES ANNEES BOUMEDIENNE DE LA CONSTRUCTION DU NOUVEL & JEUNE ETAT & L'EPISODE D'ESPERENCE BOUDIAF QUI A SU VOIR & DENONCER "LA POURRITURE" DES CLANS OPPOSES A L'ENERGIE DE LA JEUNESSE.....(Interwiew avec Jean-Marie CAVADA sur TF1).....REPRISES EN MAIN APRES LES ELIMINATIONS BIEN COMPRISES DANS LE PEUPLE PAR LES CLANS........QUAND LE PEUPLE SE DECIDERA A VIVRE UNE AUTRE LIBERATION CETTE FOIS CI PACIFIQUE COMME EN ESPAGNE..OU PLUTÔT AU PORTUGAL OU LA JEUNE GARDE DE L'ARMEE A PRIS LES INITIATIVES POUR METTRE FIN AU REGIME DE SALAZARE & EN ALGERIE RIEN NE SE FERA SANS LA PARTICIPATION DE L'ARMEE MAIS BOUTEFLIKA N'A JAMAIS ETE COMME SALAZARE OU FRANCO....CE SONT LES CLANS QUI LE MAINTIENNENT AFFAIBLI COMME PRESIDENT D'OPERETTE....LES ALGERIENS FERONT PAYER LE PRIX DU TEMPS PERDU AUX RESPONSABLES....AVEC L'AFFIRMATION D'UNE VRAIE DEMOCRATIE POUR LES ALGERIEN(NE)S....MÊME SI POUR LE MOMENT, DES ACCORDS ESSENTIELS ECONOMIQUES SIGNES LORS DE LA VISITE DE MANUEL VALLS A ALGER SUR FOND DE GÊNE CONCERNANT LES VISAS REFUSES DES JOURNALISTES DU "MONDE" & DU PETIT JOURNAL DE CANAL PLUS.....AINSI EST L'ALGERIE....VOUS NE SAVIEZ PAS ? .....ON SEMBLE DECOUVRIRE LA LUNE..!!!..AU RISQUE D'ALIMENTER LA PARANOIA DU POUVOIR ALGERIEN..LES MEDIAS INDEPENDANTS SAURONT RECONNAITRE LA PERTINENCE DE NOS ANALYSES..QUI NE VONT PAS PLAIRE A TOUT LE MONDE ..!!!.......LA DECISION VIENT D'UN AMBASSADEUR D'ALGERIE APPARATCHICK NEO-STALINIEN DONC RASSURANT POUR LES GENERAUX FORMES A L'ACADEMIE MILITAIRE DE MOSCOU, DE PEKIN, DE DAMAS & BAGDAD A L'ÂGE D'OR DU PARTI BAAS INTERNATIONAL, PASSE PAR LES USA, QUI A FAIT TOUTES SES CLASSES DANS LES AMBASSADES ALGERIENNES STRATEGIQUES DANS LE MONDE (RECONNU DANS LA COMMUNAUTE INTERNATONALE DES DIPLOMATES MÊME & SURTOUT ISRAELIENS A L'ONU OU L'UNESCO..(LES ALGERIENS OBSERVATEURS DES ACCORDS D'OSLO ISRAEL PALESTINE .....AU SERVICE DE PLUSIEURS INTERÊTS DU POUVOIR ALGERIEN AU SERVICE DES CLANS AU POUVOIR A ALGER,QUI ONT PIGNON SUR RUE A PARIS AVEC DES SOCIETES RELAIS POUR DEVELOPPER LEURS AFFAIRES A PARIS OFFICIELES & OFFICIEUSES AVEC DES CABINETS D'AVOCATS EN COUVERTURE QUI LES BORDENT POUR PRESERVER LEUR ANONYMAT & LEUR DISCRETION &..SANS ÊTRE INQUIETES AVEC DES ARRANGEMENTS FISCAUX EN RENVOIS D'ASCENSEURS....POUR LES CLASSER DANS LES BEAUX QUARTIERSA PARIS & ALGER "PARIS-HYDRA/NEUILLY/16° & 8° " ..LEUR "PANAMA"),........ DEJA ASSEZ COUTUMIER DU GENRE QUI N'A MÊME PRESQUE PAS BESOIN D'INSTRUCTIONS DU POUVOIR CENTRAL.POUR BIEN FAIRE..........PLUS GENEREUX EN VISAS D'AFFAIRES & ATTENTIF A PRESERVER LE POUVOIR D'UNE PRESSE FRANçAISE D'OPINION AU BENEFICE D'UNE PRESSE PLUS TECHNIQUE AXEE SUR L'INDUSTRIE, L'EXPORT & LES AFFAIRES AFRICAINES DONT "L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE"...SAUF QUAND L'ALGERIE A BESOIN DE COMMUNIQUER EN DIRECT, AVEC.......LE JOURNAL "LE MONDE" .........QU'ILS CONVOQUERONT AVEC EN APPUI DU PUBLI-REDACTIONNEL & GRANDES PAGES DE PUB SUR L'ALGERIE OU DES SOCIETES Y TRAVAILLANT SUR DES PROJETS A MONTRER........CELA FAIT PARTIE DES JEUX RELATIONS TRES PARTICULIERES ENTRE LES DEUX PAYS "JE TE TIENS......TU ME TIENS PAR..... LA BARBICHETTE....""....MÊME POUR DES PROJETS DE REPORTAGES CULTURELS SUR ALGER.........LES RAPPORTS INTERGOUVERNEMENTAUX SONT TRES BONS PARCEQU'ON ACCEPTE LE STATUT ALGERIEN DE DIPLOMATES-BUSINESSMEN & PUIS IL Y A LE DOMAINE ESSENTIEL DE LA SECURITE & LA LUTTE INTERACTIVE CONTRE LE TERRORISME & L'ACTION DES OPERATIONS MILITAIRES FRANçAISES AU SUD DE L'ALGERIE AU CROISEMENT DES FRONTIERES AVEC LE MALI LA LYBIE & LE NIGER & AUSSI LA GESTION MUTUELLE DES INTERÊTS PETROLIERS GAZIERS & MINIERS QUI SOUTENDENT LA QUALITE DES RELATIONS......LA RENTE DES CLANS AU POUVOIR QUI ONT LEURS "PANAMAS PAPERS" PLUS PROTEGES EN EUROPE AUX USA & DANS LE GOLF MAIS EN ALGERIE TOUT PEUT ÊTRE PRETEXTE A LA SUSCEPTIBILITE QUI MONTRE BIEN QUE LES CLANS ONT ENCORE DE VIEUX REFLEXES QUI NOUS RAMENENT AUX INTENTIONS & ANALYSES DU PRESIDENT BOUDIAF QUI A CRU QUE LE TERRAIN POLITIQUE ETAIT DEGAGE POUR PASSER A D'AUTRES ETAPES VERS PLUS DE DEMOCRATIE.....SES ILLUSIONS L'ONT CONDUITS A LA SEULE SANCTION DES MAFIEUX : L'ELIMINATION SANS PROTECTION DÛE A SON RANG........JOURNALISTE ETRANGER EN ALGERIE EST UNE QUALIFICATION DANGEREUSE QUI PEUT EXPOSER VÔTRE SECURITE VIS A VIS DES AUTORITES & DES MAFIEUX PORTE-FLINGUES DES CLANS .......LES JOURNALISTES D'INVESTIGATIONS COMPETENTS ALGERIENS VIVENT EN FRANCE AUJOURD'HUI COMME CELUI QUI AVAIT ENQUÊTE SUR LA MAFFIA DU SUCRE & DE LA MELASSE, UN SUJET INTOUCHABLE,& PAREIL POUR LES OFFICIERS QUI ONT MENE LA LUTTE IMPLACABLE CONTRE LE TERRORISME ACCUSES DE COMPLOTEURS & DEBARQUES PAR UNE AFFABULATION DIGNE DU GRAND GUIGNOL CONCERNANT LA SECURITE DE LA RESIDENCE PRESIDENTIELLE DE ZERALDA QUI AURAIT ETE DEFAILLANTE, DEBARQUES DU JOUR AU LENDEMAIN SOI-DISANT SUR "DECISION PRESIDENTIELLE" & QUI CROUPISSENT EN PRISON DEPUIS DEUX ANS CAR L'HEURE EST A LA RECONCILIATION AVEC LES "DJIHADJISTES" QUI CONTINUENT DANS LES CAMPAGNES A SEMER LA TERREUR....QUAND A L'HUMILIATION DE L'ALGERIE.......QUAND ON A CONNU AUTREMENT ABDELAZIZ BOUTEFLIKA.........LE VOIR DANS SON ETAT DE SANTE ACTUELLE PROCHE DE CELLE DE JACQUES CHIRAC INCARNER LA PRESIDENCE DE L'ALGERIE AFFAIBLI & MONTRE COMME UN VIEIL ANIMAL FATIGUE DE CIRQUE,NOUS QUI L'AVONS RESPECTE PLUS QUE TOUT, DE QUI SE MOQUE-T-ON QUAND A L'HUMILIATION DE L'ALGERIE, CELA MONTRE LE PEU DE CAS QUE MANIFESTENT LES CLANS POUR L'ALGERIE........ILS S'OCCUPPENT EN PRIORITE DE S'AIMER D'ABORDPOUR LEURS INTERÊTS & CEUX DE LEURS AMIS & BIEN EN PROFITER SUR LA BÊTE TANT Qu'IL YA DE LA LAINE.....PLUTÔT QUE DE SE PREOCCUPER DU PEUPLE, SON INTELLIGENCE & DE SA JEUNESSE (LA VRAIE RICHESSE) & SON AVENIR AVEC UNE VRAIE VISION DE LEUR PAYS COMME LE FAIT LE COLLECTIF ASSOCIATIF "NABNI"..........EN ATTENDANT LE GOUVERNEMENT, LES FONCTIONNAIRES & CITOYEN(NE)S MOTIVES FONT CE QU'ILS PEUVENT.....POUR EVITER LE NAUFRAGE.................. A LA UNE ACTUALITÉ Algérie-France : Trois accords de partenariat algéro-français dans le partenariat dans les secteurs du transport ferroviaire et l'agroalimentaire lors du troisième forum de partenariat algéro-français. Les accords été signés en présence des Premiers ministres des deux pays, MM. Abdelmalek Sellal et Manuel Valls, qui ont procédé à l'ouverture de ce forum organisé en marge de la troisième session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN). Le premier protocole d'accord concerne la création d'une joint-venture pour la production d'engrais phosphatés et l'aliment de bétail en partenariat entre l'entreprise Manadjim El Djazaïr (Manal), filiale du groupe Asmidal, et le groupe français, Roullier. La future usine de valorisation de phosphate devrait être implantée à Oued El Kebrit (Tebessa). Le deuxième accord porte sur l'extension de l'activité de l'usine de l'assemblage et la maintenance de tramways (Cital), inaugurée en mai 2015, à l'engineering, la fabrication et la maintenance d'autorail en vue de destiner une partie de la production à l'exportation. Cette joint-venture est le fruit d'un partenariat entre l'Entreprise de constructions de matériels et d'équipements ferroviaires (Ferrovial), l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) et la société française Alstom. Dans ce cadre, un nouveau pacte d'actionnariat a été signé par les partenaires. Quant au troisième accord, il porte sur la création dune usine pour la production industrielle, le conditionnement et la commercialisation en Algérie et à l'international des produits de la marque Lesieur (groupe Avril), spécialisé dans l'agroalimentaire. Ce projet sera réalisé en partenariat entre Lesieur et le groupe algérien Djaadi. Outre ces projets, d'autres accords devraient être signés dans un "proche avenir" dont le projet le projet d'implantation d'une usine PSA (Peugeot-Citroën) en Algérie, selon le ministre de l'Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb présent au forum avec le ministre français de l'économie, de l'industrie et du numérique, Emmanuel Macron. Il s'agit aussi du projet, qui devrait regrouper le groupe industriel public national des industries métallurgiques "IMetal" et le français "Air Liquide", pour la création d'une société mixte de production de gaz industriels pour les besoins des usines de sidérurgie d'El Hadjar (Annaba) et de Bellara (Jijel). "Il reste encore quatre ou cinq projets qui sont en fin de discussions", a dit le ministre qui prévoit la conclusion de leurs accords dans un avenir proche. Un grand projet dans l'industrie pétrochimique devrait faire l'objet, dans les prochains mois, d'un partenariat entre le groupe Sonatrach et le groupe français Total, a annoncé de son côté le Premier ministre Abdelmalek Sellal M. Valls avait entamé samedi une visite de deux jours en Algérie, pour coprésider ce dimanche avec son homologue algérien, Abdelmalek Sellal la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau

ALGERIE : 

POLITIQUE & HUMOUR ACIDE(source "El WATAN"


Ghanima fi Panama

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le 10.04.16 | 10h00 LORS D’années et tenter de comprendre comment ils opèrent. Bien installés en Algérie, ils lui ont d’abord monté une usine de chips et lui ont fait acheter des tonnes de pommes de terre pour les transformer. Ils ont aussi utilisé leur discrète influence pour lui octroyer un prêt à son insu par la Khalifa Bank. Puis, dans leur grande malice, ils ont su lui créer un patrimoine immobilier pour ensuite réussir à le placer en France par d’obscures transactions dont personne ne sait si elles sont légales ou pas.
Ce n’est pas terminé : ces lobbies sont si puissants qu’ils lui ont fait ouvrir un compte en Suisse sans qu’il le sache, pendant qu’à Alger, ils ont réussi par leur subtilité à faire disparaître sa déclaration de patrimoine et ne pas la publier, utilisant leur pouvoir discrétionnaire pour que la justice n’y voie rien de répréhensible. Puis une fois qu’ils l’ont placé ministre de l’Industrie, ils lui ont créé une société offshore au Panama et fait transférer 700 000 euros là-bas par l’intermédiaire de comptes au Luxembourg sans qu’il en soit jamais informé. Puis, pour couronner le tout, ils ont acheté l’ensemble de la presse internationale et diligenté une enquête sur les fortunes dissimulées dans les paradis fiscaux pour finalement utiliser leur énorme influence afin d’en publier les résultats. La puissance de ces lobbies est tout simplement sidérante, à tel point qu’on aimerait que ce soient eux qui dirigent l’Algérie tellement ils sont efficaces.

Chawki Amari
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PENDANT QUE LE GOUVERNEMENT AGRESSE LA PRESSE FRANçAISE......
LES REALITES SONT BIENS PRESENTES A ALGER(Source "LIBERTE"


RÉHABILITATION DES IMMEUBLES D’ALGER

Pourquoi le chantier a été abandonné


Les travaux de réhabilitation traînent et les échafaudages font partie du décor. ©Ryad Kramdi/Liberté
Outre les entreprises étrangères qui n’ont pas joué le jeu, les études de diagnostic réalisées par de prétendus experts locaux n’étaient pas matures, donc erronées, puisqu’elles ne reflétaient pas l’état réel des lieux.
Certains trottoirs et des pans de boulevards et des rues principales d’Alger-Centre sont envahis depuis quelque temps par des assemblages en acier à hauteur des bâtisses. Ces structures métalliques sont couvertes d’immenses bâches-filets, portées sous forme de “tricot” pour protéger, dit-on, les passants des chutes de matériaux qui risquent de tomber durant les travaux. Ces tricots bâches sont dressés sur les façades d’immeubles du centre-ville, ciblés par les chantiers de restauration du vieux bâti de la capitale. Cela est visible sur les bds Colonel-Amirouche, Mohammed-V, Zighoud-Youcef, Krim-Belkacem, Didouche-Mourad et Asselah-Hocine, où il est prévu de décaper d’abord les murs avant d’entamer les travaux de ravalement afin de redonner une seconde vie à ce bâti. Ces échafaudages font à présent partie du décor de la cité et ce, depuis des mois, suscitant la curiosité des habitants de la capitale. C’est que les travaux de réhabilitation engagés traînent en longueur. C’est ce qui inquiète certains locataires du centre-ville, à l’idée que les travaux qui sont maintenant à l’arrêt risquent de s’éterniser davantage, pour ne jamais être réceptionnés. “Alors, autant qu’on désinstalle ces structures, pour retrouver nos espaces”, du moment que ces chantiers laissés en “jachère”, causent énormément de désagréments aux riverains. Il ne s’agit pas de s’inquiéter uniquement de la réception de chantier, mais de la lancinante crainte de cambriolage des appartements.
Pendant ce temps et du côté des services de la wilaya d’Alger, qui pilotent cette opération d’envergure lancée depuis au moins trois années, on se contente de rassurer. Certes, les travaux se poursuivent normalement, mais ils sont souvent, dit-on, entrecoupés d’une manière objective par quelques perturbations passagères qui ne risquent nullement d’influer sur le déroulement du chantier. À titre d’illustration, l’on aperçoit quotidiennement sur le Bd Mohammed-V, une enfilade des barres métalliques qui déforment l’esthétique architecturale et qui agressent l’environnement. Pourquoi donc ce long retard ? Quelles sont les raisons qui empêchent la bonne marche des travaux et qui ralentissent la livraison des chantiers de restauration du vieux bâti d’El-Bahdja dans les délais impartis ?
Ces éternels chantiers ne sont-ils pas confrontés au problème de budgétisation, à cause de la politique d’austérité ? Le conseiller du wali d’Alger, chargé du suivi du dossier du vieux bâti, Mohamed Machouk, réfute la thèse de l’insuffisance dans la trésorerie qui expliquerait les retards. Au contraire, et selon notre interlocuteur, ces prorogations de délais sont dues à d’autres considérations plutôt techniques que pécuniaires. Pour rappel, l’enveloppe budgétaire globale a été affectée depuis longtemps au fonds de l’opération intitulée “Réhabilitation du vieux bâti, les grands ensembles et les cités d’Alger”.
1 000 milliards pour la renaissance du vieux bâti de la capitale
Cette vaste opération créditée de près 1 000 milliards de centimes, est effectuée à partir d’un montage financier public. La première moitié du budget dégagé, soit 500 milliards de centimes, est “financée” par le Fonds national du logement (FNL). En revanche, l’autre moitié provient d’un second montage financier, réuni entre le budget de la wilaya et d’une dizaine de communes dites “riches”, à l’instar d’El-Harrach, de Hussein-Dey, de Kouba, de Bir-Mourad-Raïs, de Bab El-Oued, d’Hydra, d’El-Mouradia, qui ont versé leur quote-part dans le Fonds spécial de réhabilitation placée sous l’autorité de la Darq (Direction de l’aménagement et de restructuration des quartiers).
L’apport des municipalités est à hauteur de 260 milliards de centimes. Cette enveloppe budgétaire assez conséquente a été réquisitionnée durant la période faste, afin de financer la réhabilitation de pas moins de 14 767 immeubles, soit 76 845 appartements. L’opération de chirurgie “esthétique” pour “rajeunir” le vieux bâti, est scindée, dit-on, en plusieurs phases. Mais, notre enquête s’est intéressée  aux chantiers inaugurés dans ce qu’il est convenu d’appeler le “hyper centre” d’Alger. Viendra, sûrement, le tour des communes abritant des ensembles urbains datant de l’époque coloniale et qui nécessitent un coup de “bistouri” urbanistique. S’agissant de la deuxième phase de l’opération, celle-ci concerne les communes extra-muros ou dites périphériques qui sont au nombre de 39. Les travaux en cours sont conduits sous l’autorité de la direction d’aménagement et de restructuration des quartiers (Darq). L’on citera la cité Le confort d’El-Madania, celle de Sidi-Merzoug à Ben Aknoun et la liste n’est pas pour autant exhaustive.
Alors que la première phase cible les immeubles concentrés au cœur de la capitale, il est aussi question de sept boulevards abritant des ensembles d’habitations anciens et vétustes, nécessitant donc une opération de rénovation profonde. Les OPGI d’Hussein-Dey, de Bir-Mourad-Raïs, de Dar El-Beïda, de la Darq, et de la régie foncière encadrent le lifting et le confortement de 211 immeubles, soit 3 141 logements au niveau des sept boulevards : Zighoud-Youcef, Colonel-Amirouche, Mohammed-V, Krim-Belkacem, rue Asselah-Hocine, rue Didouche-Mourad, rue Larbi-Ben-Mhidi, et la tour Shakespeare d’El-Mouradia. Outre le ravalement d’immeubles lancé en 2013 et 2014, d’autres parties communes vont être rénovées, notamment les terrasses, les escaliers et la façade extérieure. À ce sujet, le représentant du wali rappellera qu’environ 148 immeubles ont été déjà livrés et achevés, pour 1 800 unités. Le taux d’avancement global est estimé à 35, voire 40% dans certains quartiers. Abordant la teneur des travaux ciblés, notre interlocuteur indiquera que le défi consiste à redonner des couleurs et préserver les formes initiales de l’architecture première et originale.
L’état de délabrement des lieux est beaucoup plus avancé
Pour notre interlocuteur, la première contrainte qui a retardé le déroulement des travaux est incontestablement les études et les diagnostics qui ont servi de document de base pour la suite des travaux.
Ces derniers étaient incomplets ou contenant des éléments d’informations insuffisants. Pourquoi les expertises faites sont fausses ? Le travail élaboré pour diagnostiquer tous les immeubles qui présentent des signes de délabrements n’étaient pas suffisamment renseignés. Cela n’est pas dû à la négligence ou l’incompétence des experts engagés, mais à l’élaboration d’une cartographie qui contenait uniquement ce qui est visible sur la façade extérieure. En lançant le chantier, les entreprises retenues, étrangères ou nationales, se sont aperçues que l’état de délabrement est très avancé, notamment l’intérieur des cages d’escaliers et des appartements.
Au fur et à mesure que les travaux avançaient, les techniciens se heurtaient à des cas qui nécessitaient une réfection plus approfondie. Pour l’exemple, certains poteaux montants sont fissurés, l’armature des poutrelles est apparente et des solives sont avariées. L’intervention devra toucher l’étanchéité et parfois la toiture. Les services de la wilaya ont-ils été arnaqués ? M. Machouk précisera, à ce propos, que les experts se sont contentés de simples constats extérieurs, puisqu’ils leur étaient impossibles d’accéder à l’intérieur des appartements pour constater les dégâts des planchers et des poutres ou des murs porteurs, surtout en ce qui concerne les plus anciennes bâtisses.
Les grands problèmes rencontrés sur les chantiers relèvent de l’intérieur des logements. “Ce n’est que sur les lieux que les techniciens de la réfection apprendront que l’état de dégradation des éléments de la bâtisse sont à un stade très avancé, contrairement à ce qui a été signalé dans le cahier des charges et les études élaborées”, confiera M. Machouk. Ce qui démontre que l’étude préalable est à la limite immature, donc erronée. Il faudra alors commander d’autres études qui devront aller au fond des choses afin de permettre aux “chirurgiens” de la réhabilitation de mener à bien, cette fois-ci, les opérations. Le mieux serait d’engager des travaux dans des immeubles et appartements inoccupés.
Chose que partage notre interlocuteur, qui rappelle qu’il n’est pas possible d’évacuer les locataires durant une période donnée, durant la phase des travaux. L’autre argument lié aux retards de chantier, selon Machouk Mohamed, est le fait d’intervenir dans des logements délabrés et toujours occupés.
L’entreprise est contrainte de travailler, ainsi, moins de 8 heures par jour. L’équipe passera beaucoup plus de temps à mettre en place le chantier chaque matin ; “imaginez combien de temps perd l’entreprise dans l’installation et la désinstallation du chantier chaque jour que Dieu
fait. Installer les équipements après la sortie des locataires, soit après 8 heures et désinstaller avant 16h, soit avant l’arrivée des habitants. Quand une entreprise travaille moins de 8 heures, comment peut-on respecter les délais”.
Le contrat avec les espagnoles Teyco-SL résilié
Aussi, il faut bien que l’immeuble, quand bien même en chantier, devra continuer ses fonctionnalités d’habitation et lieu d’hébergement. Pour cela, l’entreprise devra prendre en charge tous les problèmes qui pourraient surgir durant toute la période des travaux. Le fait édifiant à ce propos est l’enlèvement des paraboles individuels et l’installation d’une antenne collective au niveau des terrasses afin d’entamer les travaux de reprise de la toiture. L’autre problème pris en charge par le restaurateur est l’installation de citernes pour les locataires pour parer aux coupures “intempestives” d’eau potable. Ces missions secondaires sont évidemment répertoriées dans le cahier des charges. Quant aux rumeurs rapportant que des entreprises étrangères ont plié bagage pour non-paiement, le représentant de la wilaya d’Alger infirme en bloc ces spéculations, en précisant que les surcoûts qui surgissent en plus des travaux indiqués dans le cahier des charges sont pris en charge jusqu’à hauteur de 20% du montant global de la situation en recourant à des avenants, mais au-delà de ce seuil, la réglementation ne le permet pas.
Ce qui explique la notification des ODS (ordre de service) ou d’arrêts des travaux, en attendant de réviser l’étude qui a inspiré le cahier des charges. D’autres raisons liées au ralentissement des travaux ont été évoquées par le représentant d’Abdelkader Zoukh. Il est des entreprises étrangères qui n’ont pas respecté, dit-il, les clauses du cahier des charges, à savoir le recrutement d’une main-d’œuvre spécialisée, d’exécution et d’encadrement technique. “Nos partenaires n’ont pas joué le jeu, ils ont fait dans la sous-traitance avec des artisans algériens ou recruter de la main-d’œuvre algérienne sous-qualifiée en matière de restauration. Il est des cas où on a exigé, par exemple, 50 ouvriers qualifiés et 10 cadres, l’entreprise étrangère ramène la moitié et le reste est recruté en Algérie. Ces entreprises ont été plusieurs fois mises en demeure avant de se conformer au cahier des charges. Cependant, il y a le cas d’une société étrangère de droit espagnol qui a vu son contrat résilié par la wilaya d’Alger”. Il s’agit de Teyco-SL qui était désignée pour la réhabilitation de 22 immeubles, soit 430 appartements au niveau du boulevard Colonel-Amirouche. “Cette entreprise a été mise en demeure à plusieurs reprises, mais elle continue d’accuser des retards et d’user de la fuite en avant. En réalité, cette société se débattait dans des problèmes internes financiers, qui n’ont rien à voir avec la partie algérienne”. Une autre entreprise algérienne a été désignée à sa place pour finir les travaux, à l’issue d’un appel d’offre national. Quant à la compagnie portugaise Eusebios-KGT, qui a encaissé déjà sept situations (paiement) pour 49 immeubles situés entre les rues Asselah-Hocine et le bd Zighoud-Youcef, soit 587 appartements, elle allait subir le même sort que les espagnoles Teyco-SL, mais ils ont fini par revenir à la raison, en se conformant au cahier des charges en ramenant de la main-d’œuvre qualifiée et de s’engager à renforcer les chantiers. L’on peut dire que ces compagnies étrangères ont chicané dès l’attribution du marché avant de se raviser et de ramener des ouvriers spécialisés dans la restauration du vieux bâti. Enfin, le représentant d’Abdelkader Zoukh a affirmé que les sept chantiers en cours de réhabilitation seront réceptionnés à la fin de l’année en cours. Pari difficile à tenir.
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UN ARTICLE LUCIDE DE LA PRESSE ALGERIENNE(source "el watan"


Relations algéro-françaises : Tension et non-dits

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le 10.04.16 | 10h00 Réagissez

Depuis des années, notamment depuis l’été 2013, les relations entre la France et l’Algérie n’ont jamais été aussi «chaleureuses», comme

aiment bien les qualifier, à chaque occasion, les responsables des deux côtés de la Méditerranée. Pourtant, une crise semble s’installer et rend le climat de plus en plus électrique, au point où Alger vient de refuser des visas à des journalistes de divers médias français. Pour les autorités algériennes, c’est une réponse «à la campagne hostile menée» par ces organes de presse «contre les institutions» du pays, alors que pour Manuel Valls, tout en exprimant «son profond regret», il promet de «revenir sur ce point dans l’amitié et la franchise».
Mais peut-on croire que cette réaction colérique d’Alger soit la conséquence du seul fait lié au traitement médiatique de l’affaire Bouchouareb, rattrapé par le scandale Panama Papers ? Tout le monde sait que de nombreuses personnalités et des membres du gouvernement algérien détiennent et ont érigé, dans des circonstances douteuses, des fortunes en France sans que cela fasse scandale.
Mieux, peut-on croire que cette colère trouve son explication dans la position française, vis-à-vis de la question sahraouie ? Difficile, sachant que le Maroc est pour la France ce qu’est Israël pour les Etats-Unis et, de ce fait, il est utopique de croire que la France lâchera un jour son allié stratégique. Les raisons de la crise entre Alger et Paris sont ailleurs. Les plus avertis évoquent la guerre de succession à quelques encablures de 2019 et de la fin du mandat de Bouteflika. Après une lune de miel qui aura duré trois années, la France semble s’inquiéter pour son avenir, ou plutôt l’avenir de ses affaires en Algérie. L’après-Bouteflika est incertain.
Du côté algérien, le clan présidentiel sent que son allié d’hier, auquel toutes les facilités ont été accordées, commence à le lâcher en permettant à des médias de l’attaquer de manière récurrente. Cela a commencé au début de l’année en cours.
D’abord par cet éditorial en une du Figaro, où il était question de «succession». Sous le titre «Algérie, bombe à retardement», l’éditorialiste avait mis en garde contre ce qu’il appelait «bombe à retardement»en disant : «Le jour où l’Algérie se réveillera sous l’effet de la grogne sociale ou à la mort du raïs, nous risquons d’en subir le choc de plein fouet.» Pour l’éditorialiste, «la diplomatie a un devoir de vigilance face à ce qui se passe à Alger. Sans se rendre coupable d’ingérence, elle peut contribuer à identifier la relève et la soutenir. Afin que, le jour venu, les Algériens sortent de leur torpeur avec d’autres options qu’un exode qui leur serait fatal autant qu’à nous».
Très clair, l’éditorial, même s’il n’engage que son auteur, renseigne sur une nouvelle étape opposée à celle de 2013, durant laquelle le président François Hollande — au moment où toute la presse algérienne évoquait l’article 88 qui met fin à un mandat présidentiel pour des raisons de santé — a surpris le monde en faisant cette déclaration fracassante : «Je fais confiance aux institutions algériennes.» Puis une autre : «Il est rare de rencontrer un chef d’Etat qui a cette alacrité», avait-il lancé à des journalistes de son pays qui l’interrogeaient lors d’une conférence de presse, après sa rencontre avec Bouteflika, sur la santé de ce dernier, qui paraissait affecté dans les images bien soignées de la Télévision algérienne.
Aucune information n’avait filtré sur l’état de santé de Bouteflika, soigné à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris.
Quelle contrepartie a obtenu la France pour valider le 4e mandat de Bouteflika ? Ce qui est certain, c’est que dès le retour du Président au pays, les relations algéro-françaises ont connu une nouvelle étape avec l’entrée en force de sociétés françaises, qui ont arraché la part du lion dans tous les secteurs d’activité et bénéficié du statut de privilégiées.
De son côté, Abdelaziz Bouteflika a brigué un quatrième mandat malgré son état de santé et ses déclarations à Sétif, une année plus tôt, où il disait vouloir remettre le flambeau à la nouvelle génération.
Après avoir vécu une lune de miel assez particulière, voilà que du côté algérien, il y a de l’électricité dans l’air. Mais aussi de la colère transparaissant à travers les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, exacerbée par la position de la France dans le dossier du Sahara occidental, puis par la Présidence, froissée par la parution de photos de Bouteflika à la une du journal Le Monde qui évoquait l’affaire Bouchouareb.
Ces deux affaires, aussi graves l’une que l’autre, sont loin d’expliquer, à elles seules, la crise entre Alger et Paris. «Les raisons sont à chercher à El Mouradia où la guerre de succession fait rage», révèlent des sources bien informées, précisant : «Jusqu’à l’heure actuelle, les noms qui circulent dans les couloirs de cette institution ne font pas consensus.
Ni l’impopulaire Ahmed Ouyahia ni les défenseurs acharnés des intérêts français, Abdeslam Bouchouareb ou encore Abdelmalek Sellal, n’ont la cote pour diriger le pays. Reste le retour énigmatique de Chakib Khelil, un homme connu pour être très proche des Américains, qui s’agite lui aussi pour revenir aux affaires de l’Etat.» Si certains observateurs affirment que l’Algérie n’est pour Chakib Khelil qu’un refuge de peur que certaines affaires de corruption ne le rattrapent ailleurs, d’autres, par contre, privilégient la thèse «d’un retour bien orchestré et validé par le cercle présidentiel dans le but de le préparer à une mission politique».
Tous ces éléments ne sont pas pour rassurer l’allié français. Dans une course effrénée pour le «gâteau Algérie», la France ne peut se permettre de perdre ce qu’elle a obtenu depuis 2013. La maladie du Président et la gestion des affaires du pays par son frère, Saïd Bouteflika, ouvrent la porte sur l’inconnu.
Ce qui n’arrange pas la France, qui veut avoir la garantie que le marché algérien ne changera pas de main. Pour y arriver, elle détient une multitude de leviers de pression et le dossier des fortunes mal acquises érigées en France par de nombreux responsables algériens en est un.
Du côté du clan présidentiel, c’est la tourmente. Les révélations des Panama Papers et les investigations menées en Grande-Bretagne, qui éclaboussent encore une fois Sonatrach, ont tout chamboulé et remis les compteurs à zéro.
Salima Tlemçani

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