La FNSEA communique :
Quand chacun va-t-il prendre ses responsabilités ? Les éleveurs français sont en action partout sur le territoire. Désespoir et colère se conjuguent face à l’injustice. Suite aux déclarations du Président de la République, François HOLLANDE, interpellant samedi la grande distribution, conforté aujourd’ hui par les propos du Premier ministre, Manuel VALLS, chacun doit dorénavant prendre ses responsabilités.
La première urgence c’est le prix : il devient chaque jour plus incompréhensible que les engagements pris par les distributeurs comme les transformateurs ne soient pas tenus, ne se concrétisent pas pour les éleveurs. La deuxième urgence c’est l’étiquetage de l’origine des produits.
Comment le consommateur peut-il choisir la qualité, la traçabilité française si ce n’est écrit nulle part ?
Sans attendre, la distribution et la restauration collective doivent jouer le jeu, le jeu du produit en France, le jeu de la revalorisation de nos productions. Un juste prix, un contrat juste, plus de justice dans les accords commerciaux. Il est temps que chacun gagne sa vie et que les producteurs ne soient pas la variable d’ajustement des négociations.
Enfin, le Ministre de l’agriculture a recensé 22 000 élevages dont la survie est menacée. L’Etat doit engager immédiatement un plan de désendettement massif de l’agriculture. Il s’agit d’éviter des dépôts de bilan en chaine et la destruction d’emplois qui en résulterait.
Si chacun ne prend pas ses responsabilités dans les plus brefs délais, plus dure sera la chute......
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LA CONFEDERATION PAYSANNE :
30.06.2015 La filière se retrouve aujourd'hui à FranceAgriMer autour des résultats d'un grand travail de prospective. La Confédération paysanne s'étonne du faible rôle des pouvoirs publics dans les quatre scénarios présentés. Nous prenons note également du scénario de généralisation de l'usine des 1000 vaches qui s'avère catastrophique : il nous conforte dans notre combat et devoir d'alerte contre l'industrialisation.
Dans une logique gagnant-gagnant de tous les acteurs de la filière, voilà notre scénario pour l'avenir :
Les autorités politiques à tous les niveaux prennent à bras le corps les nouveaux enjeux : changement climatique, alimentation de qualité pour tous, partage des richesses, droit du travail harmonisé…
En Europe, cela se traduit par une réflexion globale, en premier lieu sur l'emploi. Le modèle de développement agricole est revu sur cette base, avec comme objectif de stopper la diminution du nombre de paysans. La PAC* devient une politique de création d'emplois, plutôt que de suppression. Deux des premières mesures fortes mises en œuvre dans la nouvelle PAC*sont l'instauration d'une conditionnalité sociale des aides et la différenciation des soutiens selon la taille des fermes. Un dispositif de régulation du marché laitier au niveau européen, intégrant des critères de répartition équitable, est mis en place permettant une gestion dynamique de la production, à la baisse comme à la hausse.
Les effets croissants du changement climatique s'accompagnent de la reconnaissance du potentiel de stockage de carbonedes sols agricoles, à commencer par les prairies. Cela valorise les systèmes plus herbagers avec un focus sur l'herbe comme culture productive, la diversification des cultures, l'autonomie fourragère et les techniques culturales moins consommatrices d'intrants.
L'industrie laitière française s'appuie sur cette image d'excellence pour une stratégie export recentrée exclusivement sur les produits à haute valeur ajoutée. Les organisations de producteurs structurées par bassin ont permis d'imposer une mutualisation des coûts de collecte et négocient collectivement le prix du lait de leurs producteurs, ainsi que la destination privilégiée pour leur lait commercialisé.
La politique du commerce mondial privilégie désormais sécurité des approvisionnements et développement local des productions agricoles partout où cela est possible. Les accords de libre-échange abandonnés, les droits de douane empêchent d'un côté la concurrence sur les denrées de masse protégeant les paysans locaux, mais de l'autre côté ne freinent pas particulièrement les importations de produits à forte valeur ajoutée ou innovants, la balance commerciale française laitière continuant à progresser.
Les pouvoirs publics jouent un grand rôle dans la réorientation de la demande, à commencer par la restauration collective. La distribution (GMS, crèmeries…) intègre l'interprofession laitière et revoit sa stratégie pour satisfaire les consommateurs qui s'étaient éloignés. L'accent est mis sur les qualités nutritives des aliments : la PAC* établit alors un lien fort avec une politique alimentaire européenne.
La diversité laitière des régions françaises subsiste avec un tissu dense de fermes : des élevages herbagers intensifs du Grand Ouest, aux systèmes de polyculture-élevage redynamisés dans les zones dites intermédiaires et aux systèmes de montagne.
Le revenu plus élevé et davantage sécurisé des éleveurs, accompagné d'un contrôle du prix du foncier en France et des phénomènes de surcapitalisation, permet de relever le défi du renouvellement des générations.
Les autorités politiques à tous les niveaux prennent à bras le corps les nouveaux enjeux : changement climatique, alimentation de qualité pour tous, partage des richesses, droit du travail harmonisé…
En Europe, cela se traduit par une réflexion globale, en premier lieu sur l'emploi. Le modèle de développement agricole est revu sur cette base, avec comme objectif de stopper la diminution du nombre de paysans. La PAC* devient une politique de création d'emplois, plutôt que de suppression. Deux des premières mesures fortes mises en œuvre dans la nouvelle PAC*sont l'instauration d'une conditionnalité sociale des aides et la différenciation des soutiens selon la taille des fermes. Un dispositif de régulation du marché laitier au niveau européen, intégrant des critères de répartition équitable, est mis en place permettant une gestion dynamique de la production, à la baisse comme à la hausse.
Les effets croissants du changement climatique s'accompagnent de la reconnaissance du potentiel de stockage de carbonedes sols agricoles, à commencer par les prairies. Cela valorise les systèmes plus herbagers avec un focus sur l'herbe comme culture productive, la diversification des cultures, l'autonomie fourragère et les techniques culturales moins consommatrices d'intrants.
L'industrie laitière française s'appuie sur cette image d'excellence pour une stratégie export recentrée exclusivement sur les produits à haute valeur ajoutée. Les organisations de producteurs structurées par bassin ont permis d'imposer une mutualisation des coûts de collecte et négocient collectivement le prix du lait de leurs producteurs, ainsi que la destination privilégiée pour leur lait commercialisé.
La politique du commerce mondial privilégie désormais sécurité des approvisionnements et développement local des productions agricoles partout où cela est possible. Les accords de libre-échange abandonnés, les droits de douane empêchent d'un côté la concurrence sur les denrées de masse protégeant les paysans locaux, mais de l'autre côté ne freinent pas particulièrement les importations de produits à forte valeur ajoutée ou innovants, la balance commerciale française laitière continuant à progresser.
Les pouvoirs publics jouent un grand rôle dans la réorientation de la demande, à commencer par la restauration collective. La distribution (GMS, crèmeries…) intègre l'interprofession laitière et revoit sa stratégie pour satisfaire les consommateurs qui s'étaient éloignés. L'accent est mis sur les qualités nutritives des aliments : la PAC* établit alors un lien fort avec une politique alimentaire européenne.
La diversité laitière des régions françaises subsiste avec un tissu dense de fermes : des élevages herbagers intensifs du Grand Ouest, aux systèmes de polyculture-élevage redynamisés dans les zones dites intermédiaires et aux systèmes de montagne.
Le revenu plus élevé et davantage sécurisé des éleveurs, accompagné d'un contrôle du prix du foncier en France et des phénomènes de surcapitalisation, permet de relever le défi du renouvellement des générations.
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VIA CAMPESINA & European MILK BOARD
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Les éleveurs européens demandent une reconnaissance immédiate de la crise en cours ainsi que des outils publics de régulation du marché laitier (Bruxelles, le 30.06.2015) À l’occasion de la 7e réunion de l’Observatoire européen du marché du lait qui a lieu aujourd’hui à Bruxelles, nous – la Coordination européenne Via Campesina (ECVC) et l’European Milk Board (EMB) – exigeons une reconnaissance immédiate de la crise et des mesures de prévention de crises pour l'avenir, à l’instar du Comité des régions ainsi que du Parlement européen, via le rapport Nicholson. La fermeté avec laquelle la Commission européenne persiste dans sa politique de libéralisation, sans se préoccuper de l’avenir des éleveurs laitiers européens, nous paraît inacceptable. Avec la fin des quotas, c'est un ensemble d'outils à disposition de la filière laitière qui a été démantelé. La volatilité des cours mondiaux engendre des crises cycliques qui font disparaître un grand nombre d'éleveurs laitiers. Les conséquences sociales, environnementales et économiques sont de très grande ampleur sur les territoires européens. Aujourd'hui, l'OCM unique ne contient plus beaucoup d’éléments de régulation et d’intervention pour les éleveurs laitiers. Les outils existants qui ont été adoptés lors du « paquet lait » méritent une évaluation. Leur mise en place au niveau communautaire doit être revue compte tenu des évolutions perceptibles depuis le 1er avril 2015, date de fin des quotas. Risques avérés d’abandon de collecte en Espagne, prix en-dessous de 30 centimes d’euros le litre dans un grand nombre de pays, perte continue d’emplois paysans… la crise laitière est bien là ! ECVC et EMB nous accordons pour exiger des institutions européennes et des 28 États membres une politique laitière européenne juste et équitable. Nous leur proposons de travailler ensemble à la résolution de la crise actuelle ainsi qu’à la mise en place d’outils de réduction de la production de portée générale pour prévenir des crises futures. Cela doit se poursuivre par une prise de conscience de la Commission européenne de la situation intenable des éleveurs laitiers européens. La réforme demandée conjointement par nos organisations représentatives ECVC et EMB passe aussi par une définition de la notion de crise, partagée par tous dans l’UE, ainsi que par le renforcement des missions de l'Observatoire européen du marché laitier. Nous soutenons qu'il est primordial de mettre en œuvre de nouveaux instruments, complémentaires aux instruments existants. Ces derniers n'ont pas été à même d'éviter la crise actuelle, ni ne pourront-ils prévenir les crises futures.
Contacts
ECVC :
Philippe Collin – chargé politique laitière (FR) : +33 (0)676410718
José Miguel Pacheco Gonçalves – responsable groupe lait (PT) : +351 968721995
Isabel Vilalba (ES) : +34 608905444
EMB :
Président de l'EMB Romuald Schaber (DE) : +49 (0)160 3524703
Contact presse de l'EMB Regina Reiterer (DE, EN, FR) : +32 (0)2 8081935
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LES ALTERNATIVES POUR UNE POLITIQUE LAITIERE EUROPEENNE JUSTE & AUX REVENUS GARANTIS
http://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/Livret_lait_web.pdf
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LES ALTERNATIVES POUR UNE POLITIQUE LAITIERE EUROPEENNE JUSTE & AUX REVENUS GARANTIS
http://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/Livret_lait_web.pdf
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Crise de l’élevage : Le Sénat prend les mêmes et recommence
16.07.2015 Les éleveurs de vaches laitières, de bovins viande et de porcs subissent la crise au quotidien, sur leurs fermes. Loin de ces réalités, le président du Sénat s'est posé aujourd'hui en sauveur de l'élevage, en continuant à brasser les mêmes méthodes qui ont conduit dans le mur. Il faut dire qu'il n'avait pas l'intention de s'ouvrir à d'autres options puisque, encore une fois, les « représentants des agriculteurs » n'étaient que la FNSEA*, sa section jeune et ses sections spécialisées. Ce n'est pas parce qu'on est président du Sénat qu'on peut se dispenser d'appliquer le pluralisme !
Selon eux, la solution serait dans le désendettement des paysans. Sauf qu'ils n'ont pas comme objectif de les sortir d'une situation catastrophique, mais plutôt de leur permettre d'investir encore, de s'endetter encore, de produire encore plus ! Bref, on efface la situation actuelle, et on la reproduit.
Les éleveurs en ont ras-le-bol de ces grand'messes à répétition qui ne font que confirmer la catastrophe ! Les pouvoirs publics et leur volonté de dérégulation sont largement à mettre en cause dans cette situation. Il faut agir d'urgence sur les prix et revoir le fonctionnement même de ces filières malgré les réticences des industriels. La Confédération paysanne a toujours été porteuse de réelles solutions pour l'élevage. Reste à savoir si l'objectif de nos gouvernants est bien de trouver des solutions…
10.07.2015 Hier matin, lors du Conseil d'administration du CNIEL*, le collège producteur a souhaité discuter de la crise laitière en cours… et les transformateurs y ont opposé une fin de non-recevoir ! Voilà qui démontre l'esprit dédaigneux des industriels face aux éleveurs. La Confédération paysanne partage donc les raisons qui ont conduit Thierry Roquefeuil à démissionner de la présidence de l'interprofession.
Avec toutes les clés de la filière en leur possession (organisation de producteurs par entreprise, gestion des volumes, concentration de la production…), les industriels sont actuellement en position de mettre en place un véritable plan de restructuration de la filière laitière. En clair, un plan de licenciements est en marche pour assurer la disparition de dizaines de milliers d'éleveuses et d'éleveurs laitiers ! Ce n'est donc pas que la crise du lait ne les intéresse pas, c'est qu'elle leur est utile !
Les pouvoirs publics, coupables de cette situation par leur désengagement, doivent agir pour redonner du pouvoir aux éleveurs ! Il est désormais clair qu'ils doivent prendre des mesures d'urgence sur la crise sans attendre un assentiment qui ne viendra pas des industriels qui préfèrent jouer la division entre producteurs.
Dès aujourd'hui, la Confédération paysanne va aller interroger les laiteries pour exiger des explications sur le prix du lait et la stratégie employée pour faire remonter les prix. Les éleveurs de la Loire et du Rhône seront mobilisés cet après-midi devant une laiterie Sodiaal (1ère coopérative laitière en France). Nous ne laisserons pas les industriels, qu'ils soient privés ou coopératifs, jouer avec l'avenir des éleveuses et des éleveurs !
*Centre national interprofessionnel de l'économie laitière. Le collègue producteur regroupe la section spécialisée lait de laFNSEA* (FNPL* – Fédération nationale des producteurs de lait avec le syndicat Jeunes agriculteurs) et la Confédération paysanne. Les transformateurs sont représentés par la FNIL (Fédération nationale des industries laitières) et par la FNCL (Fédération nationales des coopératives laitières).
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03.07.2015 La commission des comptes de l'agriculture vient de se réunir pour constater, comme tous les six mois, que le nombre de paysans diminue. Hier, le Conseil supérieur d'orientation du ministère de l'Agriculture devisait salle Sully sur les investissements dans les fermes et notre compétitivité nationale. Pendant ce temps-là, les éleveurs de porcs, de bovins viande et de vaches laitières appellent à l'aide. Et s'il y avait un lien ?
Les chiffres de la commission des comptes sont clairs, le prix de la grande majorité produits agricoles est en chute, et les volumes augmentent. On incite donc les paysans à compenser la baisse des prix par une augmentation de la production, donc de l'investissement, donc de l'endettement, donc du temps de travail. Et on ne gagne toujours pas plus ! Mais c'est « compétitif » selon les courbes du ministère, et tant pis si chaque jour des hommes et des femmes doivent quitter le métier.
On se rassurera en apprenant que la commission des comptes de l'agriculture va désormais travailler sur toutes lesagricultures (petites fermes, diversité des territoires…) et prendre en compte l'évolution du nombre d'actifs agricoles. On se sentira soulagé de lire que l'usine des 1000 vaches devra, dans les 15 jours, être ramenée à 500. Mais doit-on pour autant s'en satisfaire quand on sait que les petites fermes sont chaque jour dénigrées et empêchées d'exister par des règlementations faites pour l'industrie alors qu'elles sont créatrices d'emploi et de dynamique des territoires ? Peut-on laisser croire que l'avenir des producteurs laitiers est aux usines de 500 vaches qui écrasent les prix et avec eux tous les éleveurs qui font leur métier avec compétence et passion et souhaitent simplement en vivre ?
Après le Conseil supérieur d'orientation d'hier, il est temps d'admettre que le seul objectif est de sauver la production, pas les producteurs. Tous ces paysans qui disparaissent chaque jour c'est une incroyable richesse qui s'efface. Soyons clairs : les agri-managers ne sauveront ni le climat, ni les territoires ruraux, ni la gastronomie, et surtout pas l'emploi !
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FRANCE
Et si on s’occupait des paysans ?
03.07.2015 La commission des comptes de l'agriculture vient de se réunir pour constater, comme tous les six mois, que le nombre de paysans diminue. Hier, le Conseil supérieur d'orientation du ministère de l'Agriculture devisait salle Sully sur les investissements dans les fermes et notre compétitivité nationale. Pendant ce temps-là, les éleveurs de porcs, de bovins viande et de vaches laitières appellent à l'aide. Et s'il y avait un lien ?
Les chiffres de la commission des comptes sont clairs, le prix de la grande majorité produits agricoles est en chute, et les volumes augmentent. On incite donc les paysans à compenser la baisse des prix par une augmentation de la production, donc de l'investissement, donc de l'endettement, donc du temps de travail. Et on ne gagne toujours pas plus ! Mais c'est « compétitif » selon les courbes du ministère, et tant pis si chaque jour des hommes et des femmes doivent quitter le métier.
On se rassurera en apprenant que la commission des comptes de l'agriculture va désormais travailler sur toutes lesagricultures (petites fermes, diversité des territoires…) et prendre en compte l'évolution du nombre d'actifs agricoles. On se sentira soulagé de lire que l'usine des 1000 vaches devra, dans les 15 jours, être ramenée à 500. Mais doit-on pour autant s'en satisfaire quand on sait que les petites fermes sont chaque jour dénigrées et empêchées d'exister par des règlementations faites pour l'industrie alors qu'elles sont créatrices d'emploi et de dynamique des territoires ? Peut-on laisser croire que l'avenir des producteurs laitiers est aux usines de 500 vaches qui écrasent les prix et avec eux tous les éleveurs qui font leur métier avec compétence et passion et souhaitent simplement en vivre ?
Après le Conseil supérieur d'orientation d'hier, il est temps d'admettre que le seul objectif est de sauver la production, pas les producteurs. Tous ces paysans qui disparaissent chaque jour c'est une incroyable richesse qui s'efface. Soyons clairs : les agri-managers ne sauveront ni le climat, ni les territoires ruraux, ni la gastronomie, et surtout pas l'emploi !
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LE PROJET DE LA SCIC(Société Cooperative d'Intèrêts Collectifs- SAS "MUTUASSOCIATIS".....EN FORMATION
........UN PROJET COOPERATIF-CITOYEN & SANS FRONTIERES.............qui deviendra dès 2016 une Société Coopérative Européeene ayant un bureau de liaison dans toutes les capitales européennes des pays de la zone EURO.....& + ensuite.........
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A PROPOS DE NOTRE ACTION A VENIR
POUR ÊTRE EFFICACE SUR LE TERRAIN IL NOUS FAUT AGIR AU SEIN DES TEMPÊTES DES CRISES & POUR CELA IL FAUT AU-DELA DES AUTORITES PUBLIQUES UN SOUTIEN CITOYEN, GARANT D'UNE DEMOCRATIE & DE SOLUTIONS RELEVANT DE L'INNOVATION SOCIALE PRODUITE PAR L'INTELLIGENCE INTERACTIVE DES INTERESSE(E)S A CÔTE DES "EXPERTS DE L'EXPERTISE" .......
C'EST POURQUOI VOUS VOYEZ LA PERTINENCE DE NOS COMBATS CITOYENS PRENDRE TOUTE LEUR VALEUR
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PAR UNE COOPERATIVE D'EMPLOIS, DE SERVICES & D'INTERÊTS COLLECTIFS UNIVERSELS QUI PRIVILEGIE
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NOUS CE N'EST PAS LE CLIMAT QUI NOUS PREOCCUPE MAIS UNE VISION CLAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT,
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LES PRODUCTEURS SONT DES CITOYENS
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LES HOMMES & FEMMES POLITIQUES SONT CITOYEN(NE)S
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LES GENS DE SANTE SONT DES CITOYENS
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LES CHEFS D'ENTREPRISE SONT DES CITOYENS
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LES SYNDICALISTES SONT DES CITOYENS
LES BANQUIERS & FINANCIERS SONT DES CITOYENS
LES RESPONSABLES & BENEVOLES DES ASSOCIATIONS SONT CITOYENS
LES SPORTIFS & RESPONSABLES CULTURELS SONT DES CITOYENS
LES RESPONSABLE DE FONDATIONS SONT CITOYENS
.......CITOYEN(NE)S.......& RESPONSABLES.............AVEC UNE COMMUNAUTE DE DESTIN A REBÂTIR PAR LES ENGAGEMENTS INDIVIDUELS EN CONTRIBUTAIRES UNIVERSELS AU SERVICE DES GENS & DU GENRE HUMAIN & VIVANT ......
.............POUR MAITRISER LES MACHINES.....
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LES COLLECTIVITES PUBLIQUES & PRIVEES & LES ENTREPRISES PRIVEES & SOCIALES, LES ORGANISA TIONS PHILANTROPIQUES NATIONALES & INTERNATIO NALES & LES ORGANISATIONS EDUCATIVES DOIVENT CONTRIBUER...& S'ENGAGER..
..AUSSI COMME PERSONNES MORALES CITOYENNES
AVEC 6€ OU PLUS ...
.....NOUS GAGNERONS FORCEMMENT CETTE BATAILLE
PARCEQUE NOUS SERVONS DES VALEURS VENUES DE LA NUIT DES TEMPS.....LES VALEURS HUMAINES........
LE PROJET EST TRES AMBITIEUX PARCEQU'IL EST DESTINE A L'UNIVERSEL...............
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POUR LES COLLECTIVITES PUBLIQUES & PRIVEES DONT LES ORGANISATIONS SYNDICALES POUR LA MOBILISATION DES TERRITOIRES...
...AU SERVICE DE LA DIGNITE SOCIALE.......
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Prestations de services collectivités forfait annuel
Un forfait pour les associations & organisations dont syndicats
4.000€..............................................accès à l'actionnariat de la Cooperative SCIC-SAS "MUTUASSOCIATIS" en création
+ un forfait d'aide à la stratégie inclusion & réinclusion pluri-annuelle par la formation & l'accompagnement à la création d'activités & d'un emploi durable associé à divers partenariats
au minimum de 5 jeunes & chômeurs longue durée
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Un forfait annuel pour les collectivités de petite taille & taille moyenne publiques ou privées dont organisations de droit public comme les syndicats
42.000€................................................accès à l'actionnariat de la SCIC-SAS "MUTUASSOCIATIS" en formation
+ forfait annuel d'aide à la stratégie d'inclusion & réinclusion pluri-annuelle par la formation & l'accompagnement à la création d'une activité & d'un emploi durable associé à divers partenariats au minimum pour 100 jeunes & chômeurs longue durée
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Un forfait pour les collectivites de Grande Taille
420.000€..........................................accès à l'actionnariat de la SCIC-SAS en formation "MUTUASSOCIATIS"
+ forfait annuel d'aide à la stratégie d'inclusion & de réinclusion
par l'accompagnement & la formation pluri-annuelle à la création d'activités & d'un emploi durable associé à divers partenariats sur la base de 1.000 jeunes & chômeurs longue durée
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stratégie d' inclusion & de réinclusion trimestrielle de jeunes & chômeurs longue durée à l'année via l'innovation sociale par la création d'activités durables génératrices d'emplois durables par l'encadrement & formation professionnelle en partenariat avec des acteurs reconnus de l'économie sociale & solidaire comme "ASHOKA" ou & "LE MOUVES" & le Centre des Jeunes Dirigeants de l'Economie Sociale & Solidaire, le Centre des Jeunes Dirigeants, la CGPME, de l'Union des Artisans & Commerçants qui seront sollicités & des entreprises sociales & autres associations ESS de mobilisation comme "BBZ" présidée par Alexandre JARDIN avec les "DO THANK"......"laissez nous faire...." que nous soutenons activement
4.000€..............................................accès à l'actionnariat de la Cooperative SCIC-SAS "MUTUASSOCIATIS" en création
+ un forfait d'aide à la stratégie inclusion & réinclusion pluri-annuelle par la formation & l'accompagnement à la création d'activités & d'un emploi durable associé à divers partenariats
au minimum de 5 jeunes & chômeurs longue durée
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Un forfait annuel pour les collectivités de petite taille & taille moyenne publiques ou privées dont organisations de droit public comme les syndicats
42.000€................................................accès à l'actionnariat de la SCIC-SAS "MUTUASSOCIATIS" en formation
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Un forfait pour les collectivites de Grande Taille
420.000€..........................................accès à l'actionnariat de la SCIC-SAS en formation "MUTUASSOCIATIS"
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par l'accompagnement & la formation pluri-annuelle à la création d'activités & d'un emploi durable associé à divers partenariats sur la base de 1.000 jeunes & chômeurs longue durée
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& AUGMENTER L'AUDIENCE & L'INFLUENCE DE CE QUE NOUS ACCOMPLISSONS.........
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REDECOUVRIR LE RÔLE DES ARTISANS SUR LES MARCHES & LES COMMERCANTS AVEC LES EXPLOI TANTS AGRICOLES & TOUT PARTICULIEREMENT LES ARTISANS BOUCHERS(UN SECTEUR QUI RECHERCHE TOUJOURS A EMBAUCHER) & FROMAGERS, DES METIERS & SAVOIR-FAIRE A REDECOUVRIRE EN DEHORS DU SALON DE L'AGRICULTURE (QUI N'EST QU'UNE VITRINE & UN CARREFOUR POUR L'AGRO-BUSINESS DE FILIERES QUI ONT OUBLIE LE DEBUT DE LA CHAINE.....EN L'ASPHIXIANT ECONOMIQUEMENT)...
MAIS IL YA QUELQUES RAISONS POUR CELA......UN BON SUJET A INVESTIR POUR NOS CONFRERES SI UTILES DE "MEDIAPART" SUR LES PRATIQUES DOUTEUSES & MAFFIEUSES DANS LE SECTEUR DE LA VIANDE QUI ALIMENTE REGULIEREMENT LA CHRONIQUE......MAIS QUI CONTINUENT EN TOUTE IMPUNITE A CAUSE D'UN LOBBYING PUISSANT.........
ET QUI PEUT NOUS FAIRE COMPRENDRE QUE LES ACCORDS N'ONT DE SEULE CONSISTANCE QUE DE LA SEULE VOLONTE DE CEUX QUI SONT SANS FOI NI LOI...
...IL FAUT MÊME METTRE EN CONCURRENCE LE SYSTEME DES COOPERATIVES AGRICOLES SOUVENT COMPLICES DU SYSTEME AMBIANT PAR L'EMMERGEN CE D'UNE AUTRE AGRICULTURE COOPERATIVE AVEC SES PROPRES TRANSFORMATEURS SUR QUI ELLE AURA LA MAIN PUISQUE LES AUTRES A MOINDRE CÔUT SPECULENT DEPUIS LONGTEMPS SUR LA VIANDE VENUE D'AILLEURS PARFOIS AUSSI D'EXCELLENTE QUALITE QU'IL FAUT VALORISER EN COOPERATION AVEC NOS ELEVEURS....
........ DES ARTISANS & COMMERCANTS DE GRANDE QUALITE (& QUI ONT UNE CLIENTELE FIDELE QUI GÔUTE PLUS LA BONNE VIANDE QUE DE LA CONSOM MER & PAIE LE PRIX & S'Y RETROUVE PAR LE RAPPORT QUALITE/PRIX) .......... FAISANT L'EFFORT DE TRAVAILLER AVEC LES ELEVEURS EN SE DEPLACANT DANS LES FERMES, POUR DEVELOPPER DES PRODUITS DE VALEUR AJOUTEE & GARANTIR LE REVENU DE CHACUN & BAISSER LA PRODUCTION DE QUALITE SUPERMARCHE QUI NE PEUT PAS ÊTRE UNE FATALITE, & EN CONCURRENCE DELOYALE AVEC LES ARRIVAGES MASSIFS DE TRACABILITE HORS DE FRANCE & DEVELOPPER LES CIRCUITS COURTS DEFENDUS PAR LES ORGANISATIONS PAYSANNES SUR LA RECONQUÊTE DU MARCHE INTERIEUR & RESERVER L'EXPORT AU SAVOIRS-FAIRE D'EXCELLENCE & LAISSER LES CHEFS CUISINIERS DE PRESTIGE DANS LEURS NICHES & REVE
& AUGMENTER L'AUDIENCE & L'INFLUENCE DE CE QUE NOUS ACCOMPLISSONS.........
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REDECOUVRIR LE RÔLE DES ARTISANS SUR LES MARCHES & LES COMMERCANTS AVEC LES EXPLOI TANTS AGRICOLES & TOUT PARTICULIEREMENT LES ARTISANS BOUCHERS(UN SECTEUR QUI RECHERCHE TOUJOURS A EMBAUCHER) & FROMAGERS, DES METIERS & SAVOIR-FAIRE A REDECOUVRIRE EN DEHORS DU SALON DE L'AGRICULTURE (QUI N'EST QU'UNE VITRINE & UN CARREFOUR POUR L'AGRO-BUSINESS DE FILIERES QUI ONT OUBLIE LE DEBUT DE LA CHAINE.....EN L'ASPHIXIANT ECONOMIQUEMENT)...
MAIS IL YA QUELQUES RAISONS POUR CELA......UN BON SUJET A INVESTIR POUR NOS CONFRERES SI UTILES DE "MEDIAPART" SUR LES PRATIQUES DOUTEUSES & MAFFIEUSES DANS LE SECTEUR DE LA VIANDE QUI ALIMENTE REGULIEREMENT LA CHRONIQUE......MAIS QUI CONTINUENT EN TOUTE IMPUNITE A CAUSE D'UN LOBBYING PUISSANT.........
ET QUI PEUT NOUS FAIRE COMPRENDRE QUE LES ACCORDS N'ONT DE SEULE CONSISTANCE QUE DE LA SEULE VOLONTE DE CEUX QUI SONT SANS FOI NI LOI...
...IL FAUT MÊME METTRE EN CONCURRENCE LE SYSTEME DES COOPERATIVES AGRICOLES SOUVENT COMPLICES DU SYSTEME AMBIANT PAR L'EMMERGEN CE D'UNE AUTRE AGRICULTURE COOPERATIVE AVEC SES PROPRES TRANSFORMATEURS SUR QUI ELLE AURA LA MAIN PUISQUE LES AUTRES A MOINDRE CÔUT SPECULENT DEPUIS LONGTEMPS SUR LA VIANDE VENUE D'AILLEURS PARFOIS AUSSI D'EXCELLENTE QUALITE QU'IL FAUT VALORISER EN COOPERATION AVEC NOS ELEVEURS....
........ DES ARTISANS & COMMERCANTS DE GRANDE QUALITE (& QUI ONT UNE CLIENTELE FIDELE QUI GÔUTE PLUS LA BONNE VIANDE QUE DE LA CONSOM MER & PAIE LE PRIX & S'Y RETROUVE PAR LE RAPPORT QUALITE/PRIX) .......... FAISANT L'EFFORT DE TRAVAILLER AVEC LES ELEVEURS EN SE DEPLACANT DANS LES FERMES, POUR DEVELOPPER DES PRODUITS DE VALEUR AJOUTEE & GARANTIR LE REVENU DE CHACUN & BAISSER LA PRODUCTION DE QUALITE SUPERMARCHE QUI NE PEUT PAS ÊTRE UNE FATALITE, & EN CONCURRENCE DELOYALE AVEC LES ARRIVAGES MASSIFS DE TRACABILITE HORS DE FRANCE & DEVELOPPER LES CIRCUITS COURTS DEFENDUS PAR LES ORGANISATIONS PAYSANNES SUR LA RECONQUÊTE DU MARCHE INTERIEUR & RESERVER L'EXPORT AU SAVOIRS-FAIRE D'EXCELLENCE & LAISSER LES CHEFS CUISINIERS DE PRESTIGE DANS LEURS NICHES & REVE
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