jeudi 2 juillet 2015

ALGERIE-FRANCE......ON FAIT AMIS..... AMIS....DU BERGER A LA BERGERE.....LE SYNDRÔME DE LA NSA...INSPIRE AUSSI LA FRANCE .....BIEN CONNUE DE NOS AMIS AMERICAINS....UNE BONNE INFO REVELEE PAR LA PRESSE FRANCAISE....L'INFORMATION N'A-T-ELLE QU'UN SEUL SENS .....LA FRANCE.....PARENT PAUVRE DE L'INTELLIGENCE STRATEGIQUE......HEUREUSEMENT QUE NON !!......HISTOIRES DE BISOUS "CABLES"

source : "el watan"

Écoutes de communications

Quand la France espionne par la fibre optique

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le 02.07.15 | 10h00 5 réactions

L’espionnage n’est pas l’apanage des Américains. Les Français ont également des méthodes qui leur permettent d’espionner des millions de communications qui proviennent du monde entier.

Cela consiste en la récolte des échanges qui se font par les lignes de la fibre optique qui passent par l’Hexagone. Une bonne partie de ces communications proviennent ou transitent par l’Algérie, un pays que traversent des lignes de communication mondiale. C’est du moins ce que révèle un article publié dans l’édition d’aujourd’hui de l’hebdomadaire français Le Nouvel observateur.
Selon le journal français, qui raconte en détail la mise en place de ce dispositif sécuritaire spécial, la France dispose d’une quinzaine de locaux névralgiques qui accueillent des fibres optiques qui relient l’Europe à l’Afrique, l’Asie, les Etats-Unis ou même l’Amérique du Sud.
Ce vaste plan a été mis en place dès l’automne 2008. Il vise à dupliquer unegrande partie du trafic transporté sur ces câbles, à commencer par le très stratégique câble sous-marin SE-ME-WE-4 (lui-même piraté par la NSA), qui relie Marseille à Singapour, en passant par Annaba, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Somalie, ou l’Inde.
Le journal, qui rapporte que le système a été mis en place sous Nicolas Sarkozy avant d’être reconduit depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, a été inspiré par des écoutes ayant permis d’intercepter une communication entre un constructeur d’avions et les autorités marocaines.
Les données fournies par cet acte d’espionnage – notamment le prix de la transaction – ont permis aux autorités françaises d’informer l’industriel français Dassault dans le but de vendre son avion de guerre Rafale. «Quand on a ouvert le robinet, ce fut un choc ! lance, encore époustouflé, un ancien haut responsable. Toutes ces infos, c’était incroyable !»
Dans les révélations du Nouvel observateur, il y a très peu de divulgations sur l’Algérie. Mais la participation de la société Alcatel-Lucent, un des leaders mondiaux dans la construction des câbles en fibre optique dans les opérations d’espionnage, pose des questions.
Car, pour pouvoir intercepter puis décoder les communications qui passent par ces câbles sous-marins, les services secrets français ont fait appel aux services d’Orange et Alcatel-Lucent. Or, cette dernière est un partenaire privilégié de l’Algérie.
Le ministère algérien de la Poste, des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC) a conclu, en avril dernier, avec Alcatel-Lucent unaccord clefs en main pour le déploiement du système Orval, un câble sous-marin en fibre optique qui s’étend sur plus de 560 km entre Oran, en Algérie, et Valence, en Espagne.
«Le réseau Orval représente un investissement technologique stratégique, qui viendra renforcer l’accès aux services réseau de qualité élevée. Orval s’appuiera sur les technologies et l’expertise d’Alcatel-Lucent pour nous permettre de continuer à développer notre offre de services et les proposer à un nombre croissant d’abonnés haut débit», avait assuré à l’époque Abdelhak Benkrid, secrétaire général du MPTIC.
Que feront les autorités algériennes maintenant que cette technologie est utilisée pour des opérations d’espionnage ?
Ali Boukhlef
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EMPLOI
(source MEDIAPART)

L'inquiétante disparition programmée du Centre d’études de l’emploi

 |  PAR LAURENT MAUDUIT
Le gouvernement a annoncé aux chercheurs du Centre d'études de l'emploi la disparition de l'établissement public au 31 décembre prochain. Si le projet aboutit, il aurait de graves effets car il s'agit d'un organisme très original, conduisant des études pluridisciplinaires à la lisière de la recherche académique et de l'évaluation des politiques publiques. Ce serait une nouvelle et inquiétante victoire de la pensée unique.

Ce serait une perte majeure pour la recherche économique et l’évaluation des politiques publiques dans le domaine de l’emploi et du travail, mais pourtant, le gouvernement a mis en chantier le projet : le Centre d’études de l’emploi (CEE) devrait être purement et simplement supprimé à la fin de l’année. Plusieurs fois annoncé et à chaque fois différé, l’arrêt de mort du CEE est cette fois bel et bien programmé. Selon nos informations, la nouvelle a été confirmée le 4 juin aux représentants des personnels et des chercheurs de l’institution, à l’occasion d’une réunion organisée par les deux tutelles de l’établissement public, les ministères du travail et de la recherche. 


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